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L'IMC n'évolue pas comme le PIB.

L'indice de masse corporelle (IMC : poids en kilogramme/ taille en mètre au carré) est un facteur de risque cardiovasculaire. Il ne cesse d'augmenter comme le constate l'étude publiée dans le Lancet par M Finucane et coll. A l'échelle de la planète il progresse de 0,4 par décennie pour les hommes, de 0,5 pour les femmes (un bon point pour la France : il reste à peu près stable depuis 1980). Si bien que la planète comptait en 2008 1,46 milliards d'habitants en surpoids (IMC > 25) et 500 millions d'obèses (IMC ≥ 30) soit un habitant sur 9. L'IMC moyen en fait croît quel que soit le niveau de revenu des pays : dans les pays riches les USA viennent en tête (IMC moyen : 28,5 pour les hommes avec 30 % d'obèses, 28,3 pour les femmes), la France pourrait mieux faire (IMC moyen 25,9 chez les hommes, 24,3 pour les femmes). Le record est détenu par un pays pauvre, une petite île de l'Océanie : Nauru (IMC moyen pour les hommes : 33,9, pour les femmes : 35 !!!!!).

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