Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
Dépistage du cancer colorectal : et pourquoi pas des chiens renifleurs !
C'est ce que propose le Dr Sonoda et son équipe dans le très sérieux journal anglais de gastro-entérologie « Gut ». Ces auteurs ont dressé un labrador femelle pour identifier un prélèvement d'air expiré provenant d'un patient porteur d'un cancer colorectal au milieu de 4 prélèvements de sujets contrôles. Dans une série de 36 tests le chien ne s'est trompé que 3 fois (sensibilité 91 %, spécificité 97 %). En renouvelant l'expérience à partir des selles liquides obtenues lors de la préparation d'une coloscopie, les résultats sont encore meilleurs avec une sensibilité et une spécificité de 99 %. Des résultats nettement supérieurs à ceux obtenus avec les tests Hémocult. Mais des inconvénients : le chien a besoin de repos, de remerciements. Et pourquoi ne pas avoir tenté le test à partir des flatulences ?