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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Après l'IMC, le PA, le PH, voilà le PC


Les marqueurs anthropométriques sont largement utilisés pour évaluer les risques cardio-vasculaires. Après l'indice de masse corporelle (IMC = Poids/Taille au carré : Nle 20-25), le périmètre abdominal (PA < 94 pour l'homme, < 80 pour la femme) le périmètre de hanche (PH avec PA/PH < 1 pour l'homme, < 0,85 pour la femme), voilà qu'une équipe danoise préconise, dans le British Medical Journal, le périmètre de cuisse (pris juste sous le pli fessier) pour évaluer le risque cardio-vasculaire. A partir d'environ 3 000 sujets suivis pendant une période de 10 ans, ils constatent des associations inverses entre le périmètre de cuisse et les décès ainsi que la morbidité cardio-vasculaire et indépendamment de l'IMC, du PA. Ceci les amènent à conclure que quel que soit le degré d'obésité générale ou abdominale, de petites cuisses constituent un facteur de risque pour la survie quel que soit le sexe. Mais quel était la composition tissulaire des cuisses : graisse ou muscle ? Les auteurs ne peuvent répondre mais le déficit en masse musculaire est probable.

Manger des brocolis


Après ses vertus antibactériennes (réduction de la fréquence des infections à Helicobacter Pylori rendu responsable des ulcères gastro-duodénaux, de cancer et de lymphome gastriques), anti-cancéreuses (prostate, poumon, côlon...) voilà qu'une équipe de chercheurs britanniques menée par P. Evans révèle que le sulforaphane, contenu dans les brocolis et tous les légumes crucifères (choux), pourrait stimuler les mécanismes de défense et prévenir la formation d'athérome donc prévenir infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux. Mentionnons toutefois que cette étude a été réalisée in vitro sur des cellules endothéliales aortiques de souris et qu'elle montre que le sulforaphane permet d'activer une protéine prévenant la formation de l'athérome. Espérons que ces données pourront être confirmées in vivo et surtout chez l'homme. En attendant ne vous privez surtout pas de brocolis : il existe mille et une recettes et c'est excellent à plus d'un titre.

Encore le thé vert


On attribue au thé vert de multiples vertus médicales. Contenant des polyphénols et des flavonoïdes aux pouvoir anti-oxydants il permettrait de prévenir les maladies cardio-vasculaires et certains cancers au point que maintenant des extraits de thé vert sont vendus sous forme de capsule et même inclus dans certains sodas !!! Une nouvelle étude, publiée par une équipe américaine dans Cancer Prevention Reserch, réalisée chez 26 patients ayant un cancer de la prostate montre que la prise de 4 capsules d'extraits de thé vert (équivalent à 12 tasses) pendant un mois permet une chute significative du PSA (antigène spécifique prostatique : marqueur du cancer de la prostate). Les auteurs pensent que les anti-oxydants pourraient avoir leur place afin de limiter la progression du cancer de la prostate et pour prévenir les récidives. A suivre.

Du jus de myrtille contre l'obésité


C'est ce que des chercheurs canadiens ont testé chez des modèles de souris prédisposées à l'obésité, au diabète et à l'hypertension. Ils ont noté que du jus de myrtilles, au préalable biotransformé en utilisant une bactérie présente sur la peau du fruit, ajouté à l'eau de boisson des souris permet une réduction de la prise alimentaire, du poids, du taux de sucre dans le sang (35 %). Cet effet serait lié au pouvoir antioxydant du jus de myrtille. A quand les tartes aux myrtilles pour maigrir !

Novembre 2009

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