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Bienvenue Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
En bref...

Travailler 3 à 4 heures de plus par jour favorise l'infarctus.


C'est ce que montre une étude publiée dans l'« European Heart Journal ». Les auteurs on suivi pendant 11 ans plus de 6 000 fonctionnaires britanniques âgés de 39 à 61 ans. Le risque de maladie coronarienne était 1,6 fois plus élevé chez ceux qui avaient travaillé 3 à 4 heures de plus par jour. L'ajustement à 21 autres facteurs de risque (dont le tabac et le taux de cholestérol) ne modifie que peu ce risque (1,56). Si le stress professionnel ne semble pas avoir d'influence, l'anxiété, la tendance dépressive, le manque de sommeil joueraient un rôle essentiel.

La vitamine D pour prévenir le cancer du sein.


C'est ce qui ressort du suivi de la cohorte E3N qui surveille, en France, 99 000 femmes nées entre 1925 et 1950. Parmi une sous-cohorte de 17 450 femmes ayant eu un dosage de vitamine D, 639 ont eu un cancer du sein. Ces femmes ont été comparées à des témoins appariées sur l'âge, le statut ménopausique, l'âge de la ménopause... Soixante quinze pour cent des femmes ont un taux de vitamine D insuffisant. Des taux élevés de vitamine D apparaissent significativement associés à une diminution du risque de cancer du sein : les femmes ayant un taux de vitamine D supérieur à 27 μg/l ont un risque de cancer du sein diminué de 25 % par rapport à celles ayant un taux de 20 μg/l. Le Dr Françoise Clavel-Chapelon, auteur de cette étude, conclue que si l'exposition au soleil reste une source importante de vitamine D, il n'est pas question d'encourager cette exposition compte tenu des risques de cancer de la peau mais qu'un enrichissement des produits laitiers en vitamine D devrait être envisagé comme cela est le cas en Amérique du Nord.

Du vin pour prévenir la DMLA ?


La DMLA (dégénerescence maculaire liée à l'âge), maladie de la rétine, est la première cause de malvoyance après 50 ans. Elle est due à la formation de néovaisseaux responsables de micro-hémorragies conduisant à la fibrose. L'équipe du Pr Apte de l'Université de Washington a montré que le resvératrol, anti-oxydant présent dans les myrtilles, les cacahuètes, le raisin et donc le vin rouge bloquerait, par voie orale, la formation de ces néovaisseaux voire les ferait régresser. Si ces effets sont prouvés par les essais cliniques, des doses massives de resvératrol seraient toutefois nécessaires que ce soit en prévention ou à visée thérapeutique ne mettant pas les amateurs de bons vins à l'abri de DMLA...

La spirométrie pour motiver le sevrage tabagique.


Montrer concrètement au fumeur l'état de sa fonction pulmonaire grâce à la spirométrie (réalisée au CIEM à titre systématique) augmente le taux d'arrêt et de sevrage réussi. C'est ce que montre une méta-analyse publiée dans le « Postgraduate Medical Journal » par une équipe néo-zélandaise. En effet si, chaque année, 41 % des fumeurs tentent d'arrêter de fumer, 10 % y parviennent, mais à un an, la persistance du sevrage ne dépasse pas 30 %. Cinquante pour cent des fumeurs décèdent de maladies liées au tabac, 50 % de ces décès sont dus à des atteintes pulmonaires. Beaucoup de fumeurs pensent qu'ils vont échapper à ces complications. Leur montrer les conséquences de leur intoxication sur les résultats des tests respiratoires permet de les motiver pour envisager et réussir un sevrage.

Octobre 2010

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