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Nous vous invitons à lire ici des articles clairs, concrets et efficaces, rédigés par les membres de l’équipe médicale du CIEM. Notre volonté est de vous sensibiliser à travers une information fondée sur nos compétences et notre expérience.
Bonne lecture.
L’équipe médicale du CIEM.
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En bref...
L'incidence du diagnostic de cancer de la prostate est en augmentation depuis 25 ans. Certains facteurs de risque ont été identifiés, dont l'âge, les antécédents familiaux au premier degré, le poids et l'ethnie. Au Royaume-Uni, où les catégories ethniques sont relevées dans les données de la recherche médicale, il a été démontré que les sujets noirs (Africains, Caribéens ou d'autres origines) ont un risque de cancer prostatique supérieur aux sujets blancs ou asiatiques. Cependant, une fois qu'un patient est diagnostiqué avec un cancer de la prostate, il a le même risque de décès, quelle que soit son origine.
Une augmentation de 10 % des salaires se traduit par une diminution de 5 points de pourcentage de la proportion de fumeurs. C'est particulièrement vrai pour les employés de sexe masculin ayant un faible niveau d'études selon des chercheurs de l'Université de Californie, à Sacramento, dans la revue « Annals of Epidemiology ». En outre, la probabilité d'arrêter de fumer passe de 17 à 20 %. Dans leur étude, les chercheurs ont analysé les données de salariés à temps plein, âgés de 21 à 69 ans, sur la période allant de 1999 à 2009, et les fluctuations des salaires par rapport aux comportements tabagiques au cours de l'année suivante. Même si un lien a été observé chez les hommes, des salaires plus élevés n'avaient aucune influence sur la proportion de fumeurs chez les femmes. Les scientifiques pensent que les hommes étaient plus susceptibles d'associer l'estime de soi au salaire et adoptaient donc un comportement plus risqué pour leur santé lorsqu'ils avaient un emploi moins rémunéré. Une augmentation du salaire minimum pourrait donc avoir des répercussions significatives sur les risques sanitaires liés au tabagisme.
Une consommation régulière de café peut être nocive pour les jeunes adultes souffrant d'hypertension (tension artérielle systolique de 140 à 159 mm Hg ; tension artérielle diastolique de 90 à 99 mm Hg). C'est la conclusion d'une étude italienne présentée lors du congrès de la Société européenne de cardiologie (European Society of Cardiology, ESC), à Londres au Royaume-Uni. L'étude a porté sur 1 201 personnes, âgées de 18 à 45 ans. Une consommation de café importante (plus de 3 tasses par jour) ou modérée (jusqu'à 3 tasses par jour) sont des facteurs prédictifs d'un événement cardiovasculaire, indépendamment des autres facteurs de risque.
Nous le savons, les sites internet médicaux ont un succès considérable. Les internautes vont y glaner des informations de toutes sortes et notamment la signification de leurs symptômes. L'utilisation des moteurs de recherche est déjà dépassée, puisque de nombreux sites se sont spécialisés désormais dans l'auto-diagnostic : ce sont les « symptomcheckers », sortes d'analyseurs de symptômes. Ils compilent les symptômes signalés par l'internaute et établissent un diagnostic et/ou réalisent une sorte de « tri ». Une étude a évalué la fiabilité de 23 sites ou applications d'auto-diagnostic. En moyenne, ils ne donnent le bon diagnostic que dans 34 % des cas et le placent dans le « top 20 » dans seulement 58 % des cas. Quant au niveau de soins appropriés, il n'est donné que dans environ 1 cas sur 2.
L'arrêt du tabac est souvent à l'origine d'une prise de poids, celle-ci dépend apparemment de la quantité de cigarettes fumées et du poids avant l'arrêt du tabac. Il a été évalué comment le nombre de cigarettes fumées par jour et l'IMC avant arrêt du tabac avaient influé sur la prise de poids sur 10 ans. Les patients poursuivant leur tabagisme avaient un gain de poids de 3,5 kg en 10 ans, il n'y avait pas de différence significative avec les anciens fumeurs dont le tabagisme était situé entre 1 et 14 cigarettes par jour. Les participants qui fumaient plus de 25 cigarettes par jour ont pris en moyenne 10,5 kg, et les anciens fumeurs obèses ont signalé une prise de poids de 7,35 kg imputable à l'arrêt du tabac. La prise de poids est donc d'autant plus importante que le poids et/ou la quantité de tabac au moment de l'arrêt du tabac sont importants. L'arrêt du tabac est bien entendu impératif chez les grands fumeurs et les fumeurs obèses mais doit être associé à d'autres changements favorables à un mode de vie plus sain pour maîtriser leur poids.
Ce test de dépistage du cancer du côlon, plus sensible et plus spécifique que l'Hemoccult, est remis à nos adhérents à l'issue de leur bilan.
Les indications de ce test ont bien été précisées dans la précédente lettre du CIEM. Il s'agit des patients à risque moyen de cancer colorectal à partir de 50 ans, le test sera remis tous les 2 ans.
Facteurs de risque du cancer de la prostate
L'incidence du diagnostic de cancer de la prostate est en augmentation depuis 25 ans. Certains facteurs de risque ont été identifiés, dont l'âge, les antécédents familiaux au premier degré, le poids et l'ethnie. Au Royaume-Uni, où les catégories ethniques sont relevées dans les données de la recherche médicale, il a été démontré que les sujets noirs (Africains, Caribéens ou d'autres origines) ont un risque de cancer prostatique supérieur aux sujets blancs ou asiatiques. Cependant, une fois qu'un patient est diagnostiqué avec un cancer de la prostate, il a le même risque de décès, quelle que soit son origine.
Moins de salariés à revenu élevé sont fumeurs
Une augmentation de 10 % des salaires se traduit par une diminution de 5 points de pourcentage de la proportion de fumeurs. C'est particulièrement vrai pour les employés de sexe masculin ayant un faible niveau d'études selon des chercheurs de l'Université de Californie, à Sacramento, dans la revue « Annals of Epidemiology ». En outre, la probabilité d'arrêter de fumer passe de 17 à 20 %. Dans leur étude, les chercheurs ont analysé les données de salariés à temps plein, âgés de 21 à 69 ans, sur la période allant de 1999 à 2009, et les fluctuations des salaires par rapport aux comportements tabagiques au cours de l'année suivante. Même si un lien a été observé chez les hommes, des salaires plus élevés n'avaient aucune influence sur la proportion de fumeurs chez les femmes. Les scientifiques pensent que les hommes étaient plus susceptibles d'associer l'estime de soi au salaire et adoptaient donc un comportement plus risqué pour leur santé lorsqu'ils avaient un emploi moins rémunéré. Une augmentation du salaire minimum pourrait donc avoir des répercussions significatives sur les risques sanitaires liés au tabagisme.
Le café pourrait être nocif pour les jeunes adultes hypertendus
Une consommation régulière de café peut être nocive pour les jeunes adultes souffrant d'hypertension (tension artérielle systolique de 140 à 159 mm Hg ; tension artérielle diastolique de 90 à 99 mm Hg). C'est la conclusion d'une étude italienne présentée lors du congrès de la Société européenne de cardiologie (European Society of Cardiology, ESC), à Londres au Royaume-Uni. L'étude a porté sur 1 201 personnes, âgées de 18 à 45 ans. Une consommation de café importante (plus de 3 tasses par jour) ou modérée (jusqu'à 3 tasses par jour) sont des facteurs prédictifs d'un événement cardiovasculaire, indépendamment des autres facteurs de risque.
Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? Allez-y, checkez !
Nous le savons, les sites internet médicaux ont un succès considérable. Les internautes vont y glaner des informations de toutes sortes et notamment la signification de leurs symptômes. L'utilisation des moteurs de recherche est déjà dépassée, puisque de nombreux sites se sont spécialisés désormais dans l'auto-diagnostic : ce sont les « symptomcheckers », sortes d'analyseurs de symptômes. Ils compilent les symptômes signalés par l'internaute et établissent un diagnostic et/ou réalisent une sorte de « tri ». Une étude a évalué la fiabilité de 23 sites ou applications d'auto-diagnostic. En moyenne, ils ne donnent le bon diagnostic que dans 34 % des cas et le placent dans le « top 20 » dans seulement 58 % des cas. Quant au niveau de soins appropriés, il n'est donné que dans environ 1 cas sur 2.
Les grands fumeurs en surpoids sont ceux qui prennent le plus de poids à l'arrêt du tabac
L'arrêt du tabac est souvent à l'origine d'une prise de poids, celle-ci dépend apparemment de la quantité de cigarettes fumées et du poids avant l'arrêt du tabac. Il a été évalué comment le nombre de cigarettes fumées par jour et l'IMC avant arrêt du tabac avaient influé sur la prise de poids sur 10 ans. Les patients poursuivant leur tabagisme avaient un gain de poids de 3,5 kg en 10 ans, il n'y avait pas de différence significative avec les anciens fumeurs dont le tabagisme était situé entre 1 et 14 cigarettes par jour. Les participants qui fumaient plus de 25 cigarettes par jour ont pris en moyenne 10,5 kg, et les anciens fumeurs obèses ont signalé une prise de poids de 7,35 kg imputable à l'arrêt du tabac. La prise de poids est donc d'autant plus importante que le poids et/ou la quantité de tabac au moment de l'arrêt du tabac sont importants. L'arrêt du tabac est bien entendu impératif chez les grands fumeurs et les fumeurs obèses mais doit être associé à d'autres changements favorables à un mode de vie plus sain pour maîtriser leur poids.
Le test immunologique distribué au CIEM à partir d'octobre
Ce test de dépistage du cancer du côlon, plus sensible et plus spécifique que l'Hemoccult, est remis à nos adhérents à l'issue de leur bilan.
Les indications de ce test ont bien été précisées dans la précédente lettre du CIEM. Il s'agit des patients à risque moyen de cancer colorectal à partir de 50 ans, le test sera remis tous les 2 ans.
Octobre 2015